Elle aime la couleur,
le format carré de son appareil argentique 6 x 6,
le paysage et l’architecture.
Emmanuelle Blanc, photographe française, parcourt
la montagne et se laisse porter par le vide entre les choses.
«Montagnes d’automne
Indolents les nuages traversent
Le silence du ciel»
Sôseki
Née en 1971, photographe et architecte de formation,
Emmanuelle Blanc utilise la photographie comme un outil pour rendre compte de nos environnements, des architectures et des paysages dans lesquels nous vivons, nous passons. Elle vit et travaille principalement à Paris.
Dans son travail de photographe, que ce soit des images d’architectures ou de montagnes, ce qui l’intéresse est le vide qui relie les choses entre elles, essence même du concept japonais “Ma“. C’est la matrice de ses projets.
Emmanuelle a grandit dans les montagnes et se sent à sa place quand elle est là-haut. En 2011, elle s’autorise à faire des photos de montagne dans le cadre d’un projet spécifique. France(s), Territoire liquide, un projet collectif réunissant 43 photographes dans le but de poursuivre ensemble une recherche photographique sur le nouveau paysage français.
Elle s’est alors replongée dans la peinture de la Renaissance puisqu’elle est à l’origine du mot “paysage“, et le Romantisme qui questionne la place de l’homme face aux éléments et joue de nos émotions.
Avec cette question en tête “existe-t-il encore en France beaucoup de paysages naturels, sauvages, sans traces humaines ?“ elle a cherché les sites les plus sauvages possibles.
Édition limitée, numérotée et signée par l’artiste.